Disclaimer : les personnages appartiennent à Kishimoto Masashi-sensei.
Genre : schoolfic / humour / romance
Rating : je dirais AP ou +13
Sakura est OOC (trop duuur de garde son caractère !)
Personnages inventés : non
Auteur : Akasuna no Alpha. J'aurais bien mis mon pseudo de fanfiqueuse, mais je veux me faire oublier...
Hey !
Vous ne me connaissez pas, mais ça va bientôt changer. Je ne vous connais pas et ça, y a pas beaucoup de chances que ça change. Bienvenue à tous, je suis Haruno Sakura.
J'avoue, j'exagère un peu. Mais c'est ça, l'ambition ! L'ambition un peu folle de publier un jour ce journal...
Bon, ça risque d'être dur, déjà parce que je n'ai jamais réussi à tenir un journal plus de deux semaines, ensuite parce que retaper tout ce que je vais écrire sur ce carnet me désespère d'avance. Mais quand y d'la vie, y d'l'espoir... Non ?
Je ne suis pas mauvaise en rédaction, mais j'ai pas la motivation pour faire un gros pavé. Seulement, si je publie un jour, il faudra bien que les lecteurs (vous, mes chers !) me connaissent un peu.
Là, j'ai une grosse envie de faire une liste. Une sorte de fiche d'identité améliorée. Mais qui serait intéressé par une suite de renseignements sans lien entre eux ?
Je vous fais la version longue, OK ?
Mon nom est Haruno Sakura. Sakura, la fleur de cerisier. Dans ma famille, le cerisier est un symbole qui se transmet de mère en fille depuis des générations : nos prénoms sont tous liés à cet arbre. Pourquoi ? J'ai pas envie de coller une photo de moi - souvenez-vous de ma vie, pas de ma tête - alors on va dire que ça s'explique par la couleur de cheveux des Haruno femmes : roses.
Ne vous étranglez pas, j'ai bien dit rose. Pas rose comme les fleurs du même nom, mais ce rose doux et pâle qu'on retrouve sur les fleurs de cerisier.
La boucle est bouclée, vous connaissez maintenant mon nom et ma honte. Car les commentaires fusent dans la rue sur cette étrange teinte... Teinture, pensent certains... Dès que j'aurai ma majorité, dans deux ans, je fais une analyse ADN pour voir quels étranges chromosomes sont responsables de cette horreur.
Et pourquoi seules les femmes sont atteintes...
Si vous avez étudié les soustractions et que vous connaissez l'âge de la majorité, bravo, vous savez que j'ai quinze ans. Et comme je n'ai ni sauté de classe, ni redoublé, je suis en...
Seconde ? Perdu.
Première et 3ème sont aussi des réponses fausses.
Nan, je suis en deuxième année de troisième cycle, s'il vous plaît. C'est plus classe.
Je vous fais le topo ? Mon école se nomme Sapientae Orbis. Littéralement, Le cercle du savoir. Ce n’est pas une de ces écoles prestigieuses où l’on n’accède qu’avec un cerveau ou une bourse bien remplis – les deux, si on a de la chance.
Le Sapientae Orbis est une prestigieuse école privée, d’accord, mais en rien une école de bourges ou d’intellos. Vous avez beau être le fils du Premier ministre, la filleule d’une milliardaire ou le prix Nobel junior de métaphysique, vous êtes considéré comme un élève, point. Pas de traitement de faveur, c’est ce qu’on nous serine à chaque rentrée, en guise de formule de bienvenue.
J’aime bien le principe, mais au bout de six ans, ça finit par lasser. « On l’a intégré, sensei, pas besoin de le mettre en grosses lettres au tableau. En plus, vous savez que la craie rose sur l’ardoise verte, c’est une très mauvaise alliance de couleurs ? »
J’avoue, ce jour-là, j’aurai mieux fait de me taire. Parce que le prof, loin d’être bête, m’a tout de suite répliqué que j’étais dans ce cas moi-même une mauvaise alliance de couleurs, avec mes yeux verts et ma chevelure rose.
Je lui aurais bien expliqué la différence entre le vert bouteille du tableau et le vert de jade de mes iris, ainsi que la subtile nuance entre le rose fleur de cerisier et celui de sa craie, mais vu l’influence de l’homme que j’avais pour prof cette année-là, j’ai préféré me taire.
Bon, les regards narquois des autres y étaient peut-être pour quelque chose. On ne se refait pas, je n’aime pas trop qu’on observe.
Hé ! mine de rien, j’ai bien avancé. Allez, on va tenter les mille mots.
J’ai démarré sur le Sapientae Orbis, autant continuer là-dessus. Y a pas mal de choses à dire sur mon école.
Déjà, ne vous imaginez pas un gros établissement avec plusieurs milliers d’élèves et de grands bâtiments, vous avez tout faux. Le Sapientae Orbis couvre du cours préparatoire, ou CP, jusqu’à deux ans après le bac. Les deux premières années, CP et CE1 dans le cycle scolaire public, sont nommées le « pré-cycle ». On y apprend surtout les bases : lire, écrire, compter, et quelques opérations. Les quatres années suivantes, du CE2 jusqu’en 6ème, vous êtes dans le premier cycle. Les deux années suivantes sont celles du second cycle, qui couvre la 5ème et la 4ème. Puis vous entamez le troisième cycle, le cycle final, de la 3ème jusqu’à la terminale.
On appelle ce cycle « final », mais c’est un mauvais terme. Car plus de 75% des élèves poursuivent pendant deux ans les études au Sapientae Orbis. Ils deviennent alors élèves de quatrième cycle, lequel s’achèvera par un examen rigoureux à l’issue duquel ils trouveront sans difficulté un travail, puisque notre petit établissement – comparé aux géants qui se pressent dans la ville, je vous jure, il est minuscule – est très coté. La manière… particulière d’enseigner y est pour quelque chose, j’imagine. Notre école a deux fois plus de profs qu’une école publique ayant le même nombre d’élèves et de niveaux – les classes n’excèdent pas une quinzaine d’élèves. Une grande partie de ces enseignants ont fait leurs études au Sapientae Orbis, si je me souviens bien.
Dans ma classe, la deuxième année du cycle trois, nous avons un horaire commun de vingt-six heures, et de nombreux aménagements possibles. La liste des options est assez impressionnante – quel autre établissement vous offre une formation au secourisme, un cours de psychologie ? – et on a la possibilité d’en changer tous les trimestres. On est un peu touche-à-tout, dans l’Orbis, ça nous convient parfaitement…
Evidemment, vingt-six heures par semaine dans ce qui correspond à la seconde, c’est du rêve. Oh, en théorie, on pourrait, mais faudrait vraiment être le dernier des abrutis pour essayer. Tout le monde vous regarderait d’un sale œil et les profs ne se gêneraient pas pour vous coller des devoirs en plus sous le prétexte que « Tu as du temps libre, profites-en ! » Ecole de sadiques, allez-vous dire ? Bah, tels profs, tels élèves : nous les jeunes, on est pas des jeunes non plus. Et d’après ce que je sais des autres écoles, on doit même être particulièrement machiavéliques.
Bon, c’est pas tout mais j’en étais aux horaires, n’est-ce pas ? Poursuivons : nous pouvons choisir l’option renforcée pour les matières du tronc commun – c’est-à-dire français, maths, LV1, LV2, histoire-géo, physique, SVT, EPS, option 1, option 2. On a le droit de choisir six matières renforcées maximum, car le renforcement, c’est deux heures supplémentaires et un rythme accéléré. Les élèves ayant choisi LV1 renforcée, par exemple, sont tous regroupés dans la même classe, pour tous les cours de LV1. Bien sûr, avec un tel système, la notion de « classe » est surtout officielle…
Ah ! une exception : l’EPS. On peut choisir six matières renforcées et EPS renforcé en plus, car en EPS, il n’y a qu’une heure supplémentaire.
Bon, je ne vais pas vous étonner en disant que les options sont souvent renforcées… Evidemment, les élèves choisissent une matière qui les intrigue pour un trimestre, alors autant en profiter à fond, et peut-être la reprendre au trimestre suivant, non ?
Allez, je vous sens venir : j’ai pris quoi, moi ? Grâce au soutien de mes profs de l’année dernière, j’ai obtenu le droit d’avoir trois options : japonais, psychologie, EPCB (Etude de la physique, la chimie et la biologie). Mes matières renforcées ? La psychologie, les maths, la SVT, l’EPCB et l’histoire-géo. Pourquoi pas le japonais ? Bah, ma famille est d’origine japonaise et on parle parfois japonais à la maison… Si j’ai pris cette option, c’était simplement pour voir comment on l’étudiait à l’Orbis.
Bon, j’emmène ce journal avec moi demain, pour le deuxième jour de cours de l’année. J’en ai assez dit pour aujourd’hui, pas vrai ? Demain, vous aurez tous mes amis, mes profs, les cours… Alors préparez-vous mentalement, moi, j’me couche. Sinon, je sens que demain, la table va ressembler à un oreiller moelleux. S’endormir le lendemain de la rentrée, c’est pas le mieux pour se faire bien voir. Ceux qui ont essayé doivent le savoir !
Allez, bye !
Sujet: Naruto fanfiction : Journal intime d'une Haruno... 
Mer 29 Avr - 22:13