Arrivée d'une jeune fille aux cheveux blancs

Nami sortit de la voiture noire de l'orphelinat. Il faisait plutôt sombre aujourd'hui, aussi sombre qu'était son humeur...Le matin même elle vait dû dire ses adieux à son petit frère, bien qu'on ait essayé de l'en empêcher...Elle avait pris l'avion en direction de l'île d'Hanae camp. Le chauffeur qui l'accompagnait à partir de l'aéroport avait été à demi mort de peur pendant tout le voyage, elle voyait ses épaules qui tremblaient. il faut dire que sa réputation n'était plus à faire : renvoyée de son ancien collège pour violence sur ses camarades de classe, ayant une réputation de fille froide et distante, rejetant les gens qui s'approchaient un peu trop d'elle...Seul son frère l'aimait malgrès tous ses défauts. Et elle avait dû le quitter pour aller de ce pensionnat pour "jeune en difficultés". On lui avait assuré que ce n'était pas un asile, ni une prison, du blabla quoi. Elle n'en avait pas cru un mot, elle était peut-être "folle" mais pas idiote. Si on l'avait envoyé ici c'était pour l'éloigner de son frère et de la communauté. Nami soupira tandis que la voiture s'éloignait de la bâtisse devant laquelle elle se trouvait.
Elle était habillée en blanc, comme à son habitude. Ses yeux noirs-bleus détaillèrent la vieille bâtisse, sans aucune éteincelle d'intérêt. Ses cheveux blancs qui encadraient son visage semblait fait de glace, il ne ougeaient même pas dans le vent froid et glacial. A la regarder ainsi, on frisonnait déjà. Malgrès la température qui ne dépassait pas les 3 degrès, Nami portait une roble blanche à manche courte et ne tremblait même pas. Elle prit sa valise et poussa doucement la porte du pensionnat. Devant elle se trouvait un hall assez moderne, essentiellement peint en blanc. Une impression de calme et de sérénité en provenait. C'était...trop calme. Une voix douce, beaucoup trop hypocrite aux oreilles de Nami se fit entendre :
"Bonjour, tu es Nami Fujiko n'est-ce pas ?"
Elle se retourna vivement, portant sa main au visage comme pour porter un coup. Elle s'arrêta juste à temps pour voir une femme qui devait avoir dans la quarantaine lui sourire d'un air niais. Elle avait une blouse blanche, une plaque indiquant son nom et son grade agraphé dessus. Elle accentua son sourire comme si elle n'avait pas vu le geste offensif, ni les cheveux blancs de la jeune fille et déclara :
"Tu es au chalet n°2, voici tes clefs ! Bon séjour !!"
Nami sentit un frisson passer dans son dos. Quelle horreur, c'était pire ue tout ce qu'elle avait pu maginer. Elle détestait qu'on soit "gentil" avec elle. Elle prit les clefs sans même accorder un regard à l'infirmière et comença à monter. Les marches résonnaient sous ses pas. Elle arriva au 1er étage, mais devait encore en monter un pour arriver à son dortoir.
*Mon dieu, pourvu qu'il ne soit pas collectif*songea-t-elle. Alors qu'elle allait continuer son ascencion, elle vit un jeune garçon devant elle, l'empêchant volontairement ou pas de monter...